Les nuisibles

Le printemps voit la nature se réveiller. Avec elle, les nuisibles font hélas leur réapparition. Moustiques, frelons asiatiques, chenilles processionnaires… Pour combattre leur prolifération, chacun doit prendre sa part. Quelques recommandations et conseils.

Le moustique tigre est plus petit et plus silencieux que les moustiques communs et surtout a comme particularité d’être diurne. Il pique donc plutôt au lever et au coucher du soleil avec une préférence, l’été, pour la fin de journée.

S’il peut être vecteur de maladies (chikungunya, dengue), en zone tropicale, le risque épidémique, en zone tempérée, est très réduit. Il n’en reste pas moins que l’Aedesalbopictus est un moustique très désagréable.

En 2025, la Ville s’engage dans un traitement de choc contre la prolifération des moustiques tigres. L’ensemble de la commune va être traité avec un larvicide biologique, lors de passages mensuels d’une entreprise spécialisée.
À partir d’avril et jusqu’en octobre, une équipe de professionnel arpentera ainsi les rues de la ville en trottinette, tous les mois, pour traiter notamment avaloirs et regards.

En amont de ces interventions, la Ville procède chaque année au nettoyage intensif de l’intégralité des avaloirs de la commune.

En parallèle, une étude écologique est menée pour identifier les espèces de moustiques et localiser leurs gîtes larvaires ; étudier leur productivité sur le domaine public et privé et mesurer ainsi l’impact de ces opérations.

Mais aussi…

> Installation de 3 bornes anti-moustiques dans des espaces publics (Château de Portet, jardin partagé et quartier Clairfont).

> En 2024, déploiement de pièges à larves sur la commune et expérimentation de ces dispositifs auprès de quelques habitants.
L’évaluation de cette expérimentation a révélé un impact positif notable sur la réduction des moustiques dans les jardins privés concernés.

> En 2023 et 2024, la Ville a proposé aux habitants de bénéficier d’un piège anti-moustiques personnel à un tarif préférentiel, négocié grâce à un achat groupé.
207 pièges individuels ont été commandés par les Portésiens.

> Des réunions publiques d’informations et de conseils ont été organisées en partenariat avec l’ARS Occitanie.

> Les années précédentes, des campagnes de démoustication aux moments de la ponte des larves sur et à proximité des cours d’eau, avec un larvicide biologique ont été réalisées 3 fois par an.

Cette espèce peut occasionner des réactions cutanées, oculaires ou des difficultés respiratoires. Évitez donc tout contact avec les chenilles, leur nid et les zones à proximité des arbres infestés.

Que fait la Ville ?
Pour protéger les espaces publics de leur prolifération, la Ville mène des campagnes d’échenillage mécanique, qui consiste à enlever les cocons de chenilles dans les arbres dès le mois de février.

Elle a aussi fait le choix de procédés de prévention naturels : pose d’éco-pièges sur les troncs infestés pour stopper les chenilles dans leur descente ou encore installation de nichoirs et plantation de haies champêtres aux abords des pins pour créer des habitats naturels pour les mésanges, prédateurs naturels des chenilles qui peuvent en dévorer des centaines pour leur repas quotidien.